Genre : Fantastique
Lu dans le cadre de la lecture commune de février 2010 (forum Livraddict)
Quatrième de couverture :
Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le comte Dracula, nouveau propriétaire d’un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu’éprouver une angoisse grandissante. Très vite, il se rend à la terrifiante évidence : il est prisonnier d’un homme qui n’est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres…
Mon avis :
J'ai adoré la première moitié du roman. L'auteur nous fait découvrir le domaine de Dracula et l’étrangeté du comte, qui de mystérieux, un brin excentrique devient angoissant, dérangeant au fil du récit de Jonathan Harker. En parallèle, on suit l'histoire de Lucy et de son amie Mina, la fiancée de Jonathan, à Whitby, en Angleterre. Lucy souffre d’insomnie et perd de plus en plus ses forces, sans raison apparente. Ceci nous offre un beau tableau des relations hommes/ femmes de l'époque, du rôle de chacun, de la société et de l'époque dans laquelle évolue les protagonistes. Les décors sont très bien rendus. Moi qui suis allergique aux descriptions, elles ne m'ont pas perturbées et je n'ai pas décrochée. C'est vous dire tout le talent de l'auteur (si si, sans mentir! d'habitude, je décroche quand il y a plus de dix lignes de description, mon esprit est ailleurs et je serai bien incapable de réciter ce que je viens de lire, mais là, ce ne fut pas le cas!)! Autour de Lucy gravitent plusieurs hommes, Arthur Holmwood, son bien aimé, le docteur John Seward, psychiatre, directeur d’un asile et Quincey Morris, texan. Tous trois sont amoureux de la jeune femme et sont amis. Ils vont venir à son secours. Enfin, le dernier personnage, Van Helsing sera appelé en renfort par le docteur Seward. C’est un homme courageux, déterminé, au sang froid indéfectible et aux connaissances multiples.
Il s’agit d’un récit épistolaire : l’histoire nous est présentée à travers les journaux intimes de Mina, Jonathan, Lucy et du docteur Seward. Cette forme de narration permet d’avoir plusieurs points de vue, sur des faits d’abord différents puis qui se recoupent ensuite, lorsque le professeur décide de réunir tous les personnages et de faire la chasse au comte. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à décrocher. Il y a alors trop de longueurs, on est souvent dans l’attente. Je me suis ennuyée. De plus, jusqu’ici, chaque chapitre équivalait à un journal donc un personnage qui prenait en charge la narration. Mais, désormais, les chapitres présentent les points de vue de différents personnages et du coup, je me suis souvent perdue, me demandant qui parlait et devant donc revenir à l’intitulé du journal pour le savoir. Je regrette également qu’on en sache pas plus sur Dracula, sur ses actes passés, qui ne sont que survolés et de plus, j’aurai aimé savoir comment il est devenu vampire.
Malgré cela, je ne regrette pas de l’avoir lu. Je pense vraiment que Bram Stoker a fourni un travail considérable pour ce livre. On sent son souci du détail. J’aurai adoré le lire en toute ignorance du phénomène vampirique, avec les yeux de la découverte car malheureusement, aujourd’hui, avec la vampire mania, il n’y a plus rien à apprendre et l’effet de surprise n’est plus. On sait tout de suite à quoi s’attendre. Dès les premières lignes, le lecteur sait quel mal ronge Lucy ! C’est un peu dommage ! Peut-être aurais-je dû le lire plus tôt. J’aurais peut-être plus apprécié !
Egalement lu dans le cadre du challenge :
Je vous invite à lire les billets du mois de janvier : ici
Lu dans le cadre de la lecture commune de février 2010 (forum Livraddict)
Quatrième de couverture :
Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le comte Dracula, nouveau propriétaire d’un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu’éprouver une angoisse grandissante. Très vite, il se rend à la terrifiante évidence : il est prisonnier d’un homme qui n’est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres…
Mon avis :
J'ai adoré la première moitié du roman. L'auteur nous fait découvrir le domaine de Dracula et l’étrangeté du comte, qui de mystérieux, un brin excentrique devient angoissant, dérangeant au fil du récit de Jonathan Harker. En parallèle, on suit l'histoire de Lucy et de son amie Mina, la fiancée de Jonathan, à Whitby, en Angleterre. Lucy souffre d’insomnie et perd de plus en plus ses forces, sans raison apparente. Ceci nous offre un beau tableau des relations hommes/ femmes de l'époque, du rôle de chacun, de la société et de l'époque dans laquelle évolue les protagonistes. Les décors sont très bien rendus. Moi qui suis allergique aux descriptions, elles ne m'ont pas perturbées et je n'ai pas décrochée. C'est vous dire tout le talent de l'auteur (si si, sans mentir! d'habitude, je décroche quand il y a plus de dix lignes de description, mon esprit est ailleurs et je serai bien incapable de réciter ce que je viens de lire, mais là, ce ne fut pas le cas!)! Autour de Lucy gravitent plusieurs hommes, Arthur Holmwood, son bien aimé, le docteur John Seward, psychiatre, directeur d’un asile et Quincey Morris, texan. Tous trois sont amoureux de la jeune femme et sont amis. Ils vont venir à son secours. Enfin, le dernier personnage, Van Helsing sera appelé en renfort par le docteur Seward. C’est un homme courageux, déterminé, au sang froid indéfectible et aux connaissances multiples.
Il s’agit d’un récit épistolaire : l’histoire nous est présentée à travers les journaux intimes de Mina, Jonathan, Lucy et du docteur Seward. Cette forme de narration permet d’avoir plusieurs points de vue, sur des faits d’abord différents puis qui se recoupent ensuite, lorsque le professeur décide de réunir tous les personnages et de faire la chasse au comte. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à décrocher. Il y a alors trop de longueurs, on est souvent dans l’attente. Je me suis ennuyée. De plus, jusqu’ici, chaque chapitre équivalait à un journal donc un personnage qui prenait en charge la narration. Mais, désormais, les chapitres présentent les points de vue de différents personnages et du coup, je me suis souvent perdue, me demandant qui parlait et devant donc revenir à l’intitulé du journal pour le savoir. Je regrette également qu’on en sache pas plus sur Dracula, sur ses actes passés, qui ne sont que survolés et de plus, j’aurai aimé savoir comment il est devenu vampire.
Malgré cela, je ne regrette pas de l’avoir lu. Je pense vraiment que Bram Stoker a fourni un travail considérable pour ce livre. On sent son souci du détail. J’aurai adoré le lire en toute ignorance du phénomène vampirique, avec les yeux de la découverte car malheureusement, aujourd’hui, avec la vampire mania, il n’y a plus rien à apprendre et l’effet de surprise n’est plus. On sait tout de suite à quoi s’attendre. Dès les premières lignes, le lecteur sait quel mal ronge Lucy ! C’est un peu dommage ! Peut-être aurais-je dû le lire plus tôt. J’aurais peut-être plus apprécié !
Egalement lu dans le cadre du challenge :
Je vous invite à lire les billets du mois de janvier : ici
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