Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Arsène Lupin, gentleman cambrioleur de Maurice LEBLANC

9782253002826.jpg

coeur_rouge.jpg

Genre : "Policier" (dans le sens où il y a des énigmes à résoudre)

 

Quatrième de couverture :

Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici en l’occurrence, s’appelle l’inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, est un Robin des Bois de la « Belle Epoque ». Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d’esprit ; ce n’est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate.

Arsène Lupin [] après plus d’un demi-siècle, n’a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.

 

Ce que j'en pense :

Chaque court chapitre est dédié à une aventure d’Arsène Lupin. Certains se suivent véritablement comme les trois premiers mais les autres peuvent se lire indépendamment les uns des autres pour une bonne raison : le personnage a été créé par l’auteur sur commande d’un grand éditeur, Pierre Laffite et ces anecdotes ont vocation à paraitre une fois par mois dans le magazine Je sais tout. Elles sont donc publiées plus ou moins sous forme de feuilleton. J’ai eu plaisir à retrouver chaque soir le personnage d’Arsène Lupin, n’en lisant qu’un chapitre à chaque fois, pour mieux faire durer le plaisir. C’est tout à fait le genre de personnage que j’affectionne dans les fictions : plein d’assurance, facétieux et provocateur, ingénieux, ayant toujours deux voire même trois coups d’avance sur la police et la justice, il se sort haut la main des pires situations et le lecteur se plait à essayer de comprendre comment il est parvenu à entrer en possession de tel ou tel objet ou sous quelle identité il se cache. Autant d’énigmes à résoudre et dont la solution ne nous apparait qu’à la toute fin de l’aventure en question. J’ai adoré cette façon de faire. Notre héros a vraiment le goût de la mise en scène et du spectacle, c’est un caméléon capable de prendre n’importe quelle identité, narguant sans vergogne voire avec un malin plaisir les autorités et ses riches victimes. Il a su se mettre dans la poche les média et l’opinion publique, ajoutant ainsi au mystère qui l’entoure car on n’en sait finalement très peu sur lui, sur qui il est en réalité, qui se cache derrière le masque de Lupin, même si l’un des chapitres vient quelque peu éclairer notre lanterne. Tout cela participe de son charme ! De plus, il n’est pas dépourvu d’une certaine moralité même si celle-ci tourne toujours à son avantage : il lui arrive parfois de venir en aide à des femmes notamment, bien qu’il en profite pour les dépouiller au passage comme dans l’affaire du sept de cœur, où il est question de trahison envers le pays ou celle de la perle noire où il tombe sur le cadavre de la comtesse d’Andillot... Enfin, que dire de cette fin en apothéose où il est question de la première confrontation entre Lupin et Herlock Sholmès, librement inspiré du héros d’Arthur Conan Doyle et qui promet encore de très bons moments ! Bref, c’est un coup de cœur pour moi et il va sans dire que je lirai d’autres recueils consacrés au personnage. De plus, il se lit très facilement, le style est simple et fluide alors que je redoutais un langage pompeux et dépassé, vieilli. J’étais dans le faux et heureusement que je ne me suis pas arrêtée sur cette première idée !

logo p11

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
E
<br /> Cela m'encourage encore plus à lire des lire des livres de cet auteur. J'en ai justement un en stock!<br />
Répondre
L
<br /> <br /> Oui n'hésite pas à le sortir de ta Pal : ça en vaut la peine !<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> Tu me rajeunis !!!!!<br />
Répondre
L
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />