Genre : Fantasy
Série Les Dossiers Dresden :
1. Avis de tempête
2. Lune enragée
3. L'aube des spectres
4. Le Chevalier de lété
5. Masques mortuaires
Quatrième de couverture :
Tous les bons magiciens s’appellent Harry, et Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c’est même le seul dans sa « catégorie » : lorsque la police de Chicago est sur une affaire qui la dépasse, c’est vers lui qu’elle se tourne. Car notre monde regorge de choses étranges et magiques… et la plupart ne s’entendent pas très bien avec les humains.
La magie, ça vous flingue un gars en moins de deux !
Ce que j'en ai pensé :
Harry est appelé par l’inspecteur Karrin Murphy, une amie, pour l’aider dans son enquête sur la mort étrange de Jennifer Stanton, prostituée et Tommy Tom, l’homme de main du mafieux local. Leur cœur a littéralement explosé dans leur poitrine. Aucun doute n’est permis : il ne peut s’agir que de magie, la spécialité d’Harry. En parallèle, une certaine Monica l’embauche pour retrouver son mari disparu.
Le début est un peu lent, le temps que l’intrigue et les personnages se mettent en place mais le rythme monte crescendo jusqu’à devenir insoutenable dans la deuxième partie du livre, que j’ai avalé quasiment d’une traite. L’action est très présente et ne s’essouffle jamais et le personnage d’Harry est intéressant et atypique. Il n’a rien du super héros. C’est un magicien au passé trouble, dont on entrevoit seulement quelques bribes, très puissant et à l’humour (noir) ravageur. Il manie l’ironie avec brio ! Ses relations avec la Blanche confrérie, organe de contrôle et instance supérieure des magiciens adeptes de la magie blanche, ne sont pas au beau fixe : il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête et un gardien, Morgan, veille sur ses moindres faits et gestes. Ce dernier est détestable au possible : aveuglé par sa haine et sa certitude quant à la culpabilité d’Harry, il semble avoir trouvé le coupable idéal et ne voit pas ce qui se passe alentour, un peu comme quand les policiers de série télé (ou dans la réalité) sont persuadés d’avoir le suspect et s’entête dans cette voie, négligeant les autres pistes possibles et faisant en sorte que leurs indices collent avec leur hypothèse… En clair, il ne brille pas par son intelligence et j’ai eu des envies de meurtre sur lui pendant toute ma lecture !
Quant à l’identité du coupable, je l’avais deviné quasiment dès le début. Il n’y a donc pas vraiment de suspense sur ce point-là. Heureusement, l’intérêt du lecteur est maintenu par les péripéties auxquelles doit faire face notre héros et par la lutte qui l’oppose à l’autre sorcier ainsi que sa situation précaire quant à son avenir.
J’ai donc passé un bon moment en compagnie d’Harry, de l’inspecteur Murphy et de Susan : j’ai beaucoup aimé les relations entre le magicien et les deux jeunes femmes. Pas de triangle amoureux ou d’un héros qui brise tous les cœurs, Harry est très maladroit avec le sexe opposé et facilement déstabilisé quand une femme lui fait du rentre-dedans. A ce titre, le dialogue entre lui et Susan au McAnnally est des plus croustillants et drôles ! Une petite pépite qui m’a bien fait rire !