Genre : Littérature jeunesse (roman)
Quatrième de couverture :
Jack adore son grand-père.
Et par-dessus tout, Jack adore les histoires que lui raconte celui-ci. Des histoires d’aviation, des histoires vraies, de guerre et de héros.
Car autrefois, Papi était pilote dans la Royal Air Force britannique.
Le problème, c’est que Papi se croit toujours en pleine Seconde Guerre Mondiale.
Alors les parents de Jack décident de placer le grand-père dans la nouvelle maison de retraite de la ville, la Résidence du Crépuscule, dirigée par l’intrigante Melle Porcelette.
Papi, aidé de Jack, va tout faire pour tromper l’ennemi et s’évader de manière héroïque…
Ce que j'en ai pensé :
Un livre que j’ai d’abord choisi pour sa couverture, drôle puis pour son résumé qui promettait une belle aventure, légère et rafraîchissante, comme savent le faire les Anglais.
L’intérieur est à l’image de l’extérieur et j’y ai trouvé cet humour promis, que reflètent parfaitement les illustrations de Tony Ross ainsi que la police d’écriture qui s’adapte elle aussi aux aventures farfelues que vont vivre Jack et son grand-père bien-aimé, qui perd la boule et se croit en 1940, lors de la Seconde Guerre Mondiale, quand il était encore pilote de la RAF (Royal Air Force), au temps de sa splendeur, alors que l’on est en 1983.
Pour lui, Londres est encore en guerre contre les Allemands et il doit veiller sur son pays à bord de son Spitfire, ce qui donne lieu à des situations rocambolesques mais aussi dangereuses quand le vieux monsieur disparaît en pleine nuit et que Jack et ses parents le retrouvent sur le clocher de l’église par exemple. Aussi, décision est prise de le placer dans la maison de retraite à l’aspect repoussant, effrayant et peu accueillant qui porte bien son nom : la Résidence du Crépuscule.
Qu’à cela ne tienne ! Papi, aidé de son vaillant petit-fils, a bien l’intention de s’échapper de ce camp de prisonniers tenu par l’ennemie, la cruelle Melle Porcelette aux intentions plus que douteuses et ses infirmières aux allures de camionneuses.
Sous ces airs badins, l’amour de Jack pour ce grand-père peu commun qu’il admire et pour lequel il est capable de tous les exploits, lui le petit garçon timide qui préfère rester seul dans sa chambre en compagnie de ses maquettes d’avions plutôt que d’aller à la rencontre de ses camarades de classe, est très attendrissant et ma lecture s’est faite entre rires et larmes, partagée entre la folie de leurs aventures, pour lesquelles Jack entre dans le jeu de son papi et n’est plus un simple petit garçon comme les autres mais un vaillant chef d’escadron ingénieux, futé et courageux en mission avec le commandant Bunting, son grand-père, entre la tendresse devant la complicité partagée entre les deux personnages, Jack étant très proche de son grand-père et le seul à vraiment se soucier de son bien-être et la tristesse devant ce vieux monsieur qui ne sait parfois plus où il est ni qui il est et de voir Jack prendre alors durement conscience de cette cruelle réalité.
Bref, une lecture pleine d’émotions et que, malgré ses 500 et quelques pages, je n’ai pas vu défiler, totalement conquise par l’histoire pas aussi légère qu’il n’y parait au premier abord et ses personnages, j’ai fini avec la gorge nouée, triste de devoir les quitter aussi tôt !
Une petite anecdote pour finir ?
Le nom de l'auteur m'était totalement inconnu avant de choisir ce livre pour le mois anglais mais en cherchant s'il était bien anglais afin d'être sûr qu'il rentrait dans le "challenge", j'ai découvert que son visage me disait quelque chose :
Alors ? Il ne vous dit rien ?
Pour ceux qui regardent La France a un incroyable talent et notamment la suite, c'est en fait un des jurés de Britain's got talent (en plus d'être donc auteur mais aussi acteur et présentateur d'émission TV : merci, Wikipédia ^^) !
Voilà, c'était l'info hautement utile du jour ^^
En tout cas, je lirai d'autres de ses livres car j'ai vraiment beaucoup aimé celui-ci : c'est quasiment un coup de coeur !
Lu dans le cadre de la LC du jour autour de la littérature jeunesse.