Genre : BD
Série Holmes (1854/ 1891 ?) :
2. Les Liens du sang
3. L'Ombre du doute
4. La Dame de Scutari
5. Le Frère aîné
Quatrième de couverture :
Le 4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui, dans la mort, son plus grand ennemi, le professeur Moriarty…
Ce que j'en ai pensé (relecture) :
Lors de la première lecture, voilà ce que je me disais :
" Autant le premier tome de cette série avait été un coup de cœur, autant ce second m'a quelque peu déçue, surtout la première partie qui ne fait que reprendre mot pour mot me semble-t-il la deuxième partie du tome précédent. Le procédé narratif me laisse dubitative : quel intérêt ? Nous rappeler des faits déjà évoqués dans le tome 1 pour mieux les avoir en mémoire ? J'aurais tout aussi bien pu reprendre directement celui-ci. Ai-je loupé quelque chose ? Y a-t-il en fait des ajouts entre les deux, des différences minimes à décoder ? Je n'en ai pas vu mais la question me taraude méchamment... J'ai l'impression persistante d'être passée à côté de quelque chose. Est-ce l'effet voulu ? "
Après relecture, ce second chapitre, m'interroge toujours autant mais différemment :
Pourquoi ce chapitre 2 est-il répété au début de ce tome 2 ?
En quoi est-il si important, déterminant pour la suite ?
Lors de cette relecture, j’ai eu l’impression de davantage partager les émotions de Violet, d’être plus à l’écoute de ses sentiments, de ce qui transparaît sur son visage, ce qu’elle laisse échapper et des mots qu’elle prononce.
Était-ce l’effet désiré ?
En tout cas, cette fois, je suis sûre que ce rappel n’est pas anodin, n’est pas une erreur d’impression et j’ai hâte de découvrir ce qu’il cache !
Dans le chapitre 3, le mystère s’épaissit.
On y rencontre Siger Holmes, le père de Sherlock, dans de drôles de circonstances…
Celui-ci semble avoir perdu l’esprit et être retenu prisonnier dans sa propre maison, par son infirmière, Gloria Dumbley, à qui il a réussi à échapper, tombant sur le couple Watson dans sa fuite.
Peu avenante, froide et ne voyant pas d’un très bon œil la visite des Watson, qu’elle tente vainement d’éconduire, que cherche-t-elle à cacher ?
Elle est aidée par Audrey et ses frères, qu’elle semble tenir en son pouvoir.
Par quel moyen ?
Dans ce tome, Wiggins exerce avec succès ses talents de déduction, suivant les traces de son mentor.
Là encore, la chambre du jeune Sherlock, qu’il visite avec Watson, est trop « propre » pour qu’il ne s’agisse pas d’une mise en scène mais c’est compter sans l’ingéniosité du détective disparu, qui a laissé des indices à ses amis !
Où tout cela va-t-il nous mener ?
La mère de Holmes, Violet, que l’on retrouve donc dans le présent, nous sert encore une version différente sur l’étrange relation qui unissait son fils à Moriarty : faut-il la croire ?
Le lecteur finit par douter de tout et de tout le monde !
Comment démêler le vrai du faux ?
En bref, une série vraiment intrigante et prenante !
J'en profite pour participer à la BD de la semaine, que j'ai un peu délaissé ces temps-ci...
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