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Maîtres du jeu de Karine GIEBEL

Genre : Policier/ Thriller (nouvelles)

 

Quatrième de couverture :

Il y a des crimes parfaits.

Il y a des meurtres gratuits.

Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s’insinue, elle vous étouffe… Pour lui, c’est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D’où viendra le coup fatal ? De l’ami ? De l’amant ? De cet inconnu à l’air inoffensif ? D’outre-tombe, peut-être…

 

Ce que j'en ai pensé :

Dans Post Mortem, première nouvelle du recueil, Morgane, actrice célèbre et talentueuse, se rend chez un notaire. Un admirateur, Aubin Mesnil, l’a couchée sur son testament. Il lui lègue une maison en Ardèche, avec des instructions à suivre.

J’ai adoré cette nouvelle : rien n’est comme il semble être, même si j’ai vite compris que le legs n’était peut-être pas aussi innocent qu’il n’y parait, je me suis fait surprendre par l’auteur. Les personnages, malgré le format court, sont très bien croqués, on tremble pour eux et la deuxième partie, qui explique comment on en arrive à l’issue finale est tout simplement machiavélique ! Une pure merveille ! Je n’ai (presque) rien vu venir.

Dans J’aime votre peur, le commissaire Yann Dumonthier est appelé en pleine nuit : le psychopathe Maxime Hénot, qui a déjà fait sept victimes, s’est échappé de l’Unité des Malades Difficiles où il purgeait sa peine. Sur sa route, un car d’enfants handicapés qui se rendent dans le Vercors, la planque parfaite et des otages en cas de complications. Mais quelle identité a-t-il pris ? Le lecteur se pose la question, jusqu’à ce que le masque tombe. Ce n’est sans doute pas la nouvelle policière la plus crédible – la fin est plus qu’improbable – mais j’ai beaucoup aimé quand même. Elle fait monter la tension crescendo et nous plonge dans la tête du tueur, faisant de lui un être plus nuancé qu’il n’y parait. L’auteur ne tombe pas dans la facilité en le présentant uniquement sous son plus mauvais jour, il est beaucoup plus torturé même si rien n’excuse son geste et ses « pulsions ».

Un très bon recueil au final et une auteure que j’aime un peu plus à chaque nouvelle lecture !

 

Du même auteur :

Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Chiens de sang

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