Genre : Roman noir
Quatrième de couverture :
Jessup Dolly, fabriquant et trafiquant de poudre blanche, est parti au volant de sa capri bleue, abandonnant à leur sort ses trois enfants et une épouse qui n’a plus toute sa tête.
Il a promis de revenir avec un sac bourré de billets.
Mais on ne l’a pas revu et, dans la maison glaciale, les placards sont vides.
Ree, la fille aînée, apprend que son père avait bénéficié d’une mise en liberté conditionnelle moyennant une hypothèque sur sa maison et son terrain.
Le jour du jugement approche : si Jessup ne se présente pas au tribunal, les Dolly seront sans toit au cœur de l’hiver.
Alors, telle une héroïne de Dickens, Ree prend la route, affronte le froid et les dangers, à la recherche de son père…
Ce que j'en ai pensé :
Un roman noir, à l’ambiance âpre, comme les paysages des Ozarks et leurs habitants, quasiment tous des Dolly.
L’héroïne, Ree, porte sur ses épaules et d’une poigne de fer sa famille, à seulement 16 ans. Sa mère a perdu la tête depuis 4 ans maintenant et ses deux frères, Sonny et Harold ne peuvent compter que sur elle.
Des frères qu’elle élève tant bien que mal, avec les moyens du bord, pour qu’ils ne tombent pas à leur tour dans les travers des Dolly, à user de la force bestiale et brute comme l’oncle Larme, qui terrorise la jeune fille mais qu’elle décide tout de même d’affronter ni dans la fabrication de coke, comme leur père, parti on ne sait où, à quelques jours de son procès pour lequel il a mis une hypothèque sur la maison.
Pour leur éviter de se retrouver sans toit au-dessus de leur tête, Ree va tout mettre en œuvre pour le retrouver et le ramener à temps, quitte à se mettre en danger car il ne fait pas bon se frotter à certaines personnes dans la région !
Un personnage fort, obstiné, rude parfois, comme le climat ambiant, qui ne lâche rien pour maintenir à flot cette famille brisée qu’est la sienne et dont elle est le ciment.
Un personnage comme je les aime et un beau roman, crû, réaliste et qui ne fait aucun cadeau au lecteur mais tellement juste en même temps, qu’il serait dommage de passer à côté !
Pour info, c'est Cannibal Lecteur qui m'a donné envie de le sortir de ma Pal.
Son billet : ici