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Le Mystère Sherlock de J.M. ERRE

Genre : Policier

 

Quatrième de couverture :

(…)

Parmi les [huit professeurs] réunis à l’hôtel Baker Street, un seul aura l’immense honneur d’être nommé titulaire de la première chaire d’ [holmésologie] de la Sorbonne. Et quoi de mieux, pour passer ces profils à la loupe, qu’un bon crime à résoudre ? Qu’importe le cadavre, pourvu qu’on ait l’indice ! Meurtre, motif, trahison, rebondissement, suspense et humour (anglais) : « Elémentaire, mon cher Watson ! ».

 

Ce que j'en ai pensé :

Un livre et un auteur complétement déjantés avec des personnages tous plus farfelus les uns que les autres entre le professeur Gluck, qui entre dans la peau des héros de roman, le vieux Bobo totalement gâteux et sénile, la rivalité entre la bimbo, Eva et celle qui l’a précédé dans le même rôle quelques années plus tôt, Dolorès, l’hystérique, le séducteur McGonaghan, imbu de sa personne, le cocaïnomane qui entend la voix de Sherlock, Perchois, etc… et leur amour passionné pour Sherlock Holmes qu’ils connaissent (ou croient connaître) sur le bout des doigts, ça ne peut être qu’une bonne lecture au petit goût de « j’y reviendrai ». L’écriture est fluide, le ton drôle car les mots d’esprit et les références littéraires fusent, l’auteur n’hésite pas à mettre ses personnages dans des situations loufoques et s’amuse avec les codes du roman policier. D’ailleurs ce huis clos où les protagonistes sont tués les uns après les autres n’est pas sans rappeler les Dix Petits Nègres d’Agatha Christie et l’on sent le travail de documentation derrière concernant notamment le canon holmésien et les pastiches qui ont suivi. J’ai beaucoup aimé les extraits de Sherlock Holmes pour les nuls où l’on retrouve l’humour noir et l’ironie d’Audrey Marmouzin, la journaliste du roman et principale narratrice et l’intrigue n’est pas en reste. Elle offre une énigme digne du détective anglais et le commissaire Lestrade (tiens tiens, ça me dit quelque chose ^^) en est le digne héritier ! La fin remet bien des choses en perspective. Et si…

Bref, un bon roman français à l’humour très British, il fallait oser ! C’est aussi un bel hommage au personnage de Conan Doyle, très présent du début à la fin du récit. Pourtant, sous couvert d’humour, les universitaires et leur ambition démesurée qui les pousse à tous les coups bas pour obtenir une chaire bien en vue et leur hypocrisie en prennent pour leur grade.

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D
Arf! Que voilà un bon souvenir de lecture pour moi: ce fut fort drôle, en effet!
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A
^^ Ravie que ça te rappelle de bons souvenirs. Pour ma part, j'en lirai certainement d'autres de cet auteur !