Genre : Thriller
Quatrième de couverture :
New York, mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s’oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leurs victimes. Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse.
Au cœur de la cité, le journaliste Brady O’Donnel, dans le sillage de Rubis, femme mystérieuse et envoûtante, entame une enquête à hauts risques. L’enfer lui ouvre ses portes, fidèle à la promesse des ténèbres.
Ce que j'en ai pensé :
Brady O’Donnel, le mari d’Annabel, l’héroïne de In Ténébris et Maléfices, assiste au suicide d’une jeune femme travaillant dans le milieu du porno. Se sentant coupable de ne pas avoir su trouver les mots pour suspendre son geste ou fait les gestes qu’il faut, il décide d’enquêter sur la vie de Rubis, ce qui l’a conduit à cette extrême. Annabel et Jack Thayer, son coéquipier, sont également sur l’affaire. Le lecteur suit donc les deux enquêtes en parallèle, sachant que Brady a souvent plusieurs longueurs d’avance sur le duo de policiers, ce qui donne parfois lieu à des situations haletantes : Brady est souvent à deux doigts de se faire prendre et cela met les nerfs du lecteur à vifs ! Néanmoins, cette construction donne également lieu à quelques redites, les trois personnages ne progressant pas à la même cadence.
Si je ne devais retenir qu’un seul mot pour définir cette lecture, ce serait « noirceur », celle du milieu dans lequel évolue Rubis, le porno underground, celle des bas-fonds de New-York, celle des personnages, que ce soit le héros ou la Tribu, qui n’a aucune limite. En effet, Brady traverse une crise dans sa vie de couple et professionnelle. Il semble blasé, désabusé. Il s’est enfermé dans les habitudes et le train-train quotidien, dans la facilité et a l’impression de ne plus se reconnaître. L’entrée et la sortie toutes aussi rapides de Rubis dans sa vie vont lui permettre de se remettre en cause, redonner un but à sa vie et devient très vite une obsession qui l’emmène à côtoyer les bas instincts de l’homme. Rien n’est épargné au lecteur, on est dans le trash. Autant le sang ne me dérange pas (enfin dans mes lectures, dans la vie, si vous vous coupez un bras ou une jambe devant moi, ne comptez pas sur mon aide : je serai déjà dans les pommes ^^), autant certaines scènes m’ont fait froid dans le dos, notamment le viol de Rubis ou la description des deux derniers films qu’elle a tourné. Si je me suis attachée aux personnages, ni tout blanc ni tout noir, j’ai eu du mal à avancer dans ma lecture. Ce titre de Maxime Chattam m’a paru manquer de rythme, par comparaison avec mes autres lectures de l’auteur. Je me suis souvent ennuyée. Du coup, j’ai mis quasiment un mois pour en venir à bout et avec beaucoup de difficultés mais je suis contente de savoir désormais ce qu’il en est de la disparition du mari d’Annabel, que l’on évoque dans In Ténébris. La fin m’a surprise, je ne m’attendais pas à cela !
Du même auteur :
La Trilogie du mal :
1. L'Ame du mal
2. In Tenebris
3. Maléfices