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Chiens de sang de Karine GIEBEL

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Genre : Policier

 

Quatrième de couverture :

Ils sont là. Ils approchent.

Aboiements. Tonnerre de sabots au galop…

La forêt est si profonde… Rien ne sert de crier. C’est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit…

Le hasard les a désignés. Diane aurait dû rester à l’hôtel ce jour-là. Au mauvais endroit, au mauvais moment… Quant à Rémy le SDF, s’il a perdu tout espoir depuis longtemps, c’est la peur au ventre qu’il tente d’échapper à la traque.

Ils sont impitoyables, le sang les grise.

 

Ce que j'en ai pensé :

Une lecture qui tient en haleine, au rythme soutenu, dû notamment à de courts « épisodes » alternant les points de vue de Diane, photographe, qui aime la solitude, les grands espaces et qui se trouve témoin gênant d’un passage à tabac qui va mal tourner, poursuivie par des chasseurs aguerris, menés par Roland Margon, un notable qui dissimule sa vraie nature sous des apparences très policées et Rémy, SDF pour une erreur de jugement qui lui a coûté son job, sa femme et tout ce qu’il possédait, Sarhaan, Eyaz et Hamzat, des clandestins venus chercher un avenir meilleur en France, qui sont les proies d’un jeu dangereux, d’une mortelle chasse à l’homme orchestrée par le démoniaque Lord. Le passage incessant de l’une aux autres, s’il crée une dynamique et attise l’intérêt du lecteur, crée également une rupture dans le récit. A peine rentré dans une histoire, il faut en sortir et passer à l’autre. Cela crée également une certaine frustration chez le lecteur -voulue par l’auteur - désireux de tourner les pages encore plus vite, de savoir comment cela va se terminer, si les personnages auxquels on s’attache énormément vont s’en sortir. Car encore une fois, le portrait psychologique des personnages n’est pas en reste, qu’il s’agisse des victimes ou de leurs bourreaux. Ils ne sont ni tout blancs ni tout noirs, simplement très humains. Une auteure à suivre, assurément, même si, comme pour Jusqu’à ce que la mort nous unisse, j’ai tendance à vite me lasser quand les scènes de traque s’éternisent. Ici, c’était plus vrai concernant Diane plutôt que le groupe soudé formé par Rémy et ses compagnons de galère, peut-être justement parce que leur nombre permet une plus grande diversité dans les situations rencontrées. Malgré ce petit bémol, j’ai bien aimé !

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Le prochain rendez-vous aura lieu le 24 mars autour d'un auteur de littérature jeunesse : Guillaume GUERAUD. Avis aux intéressés !

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L
<br /> J'avais adoré et j'ai très envie de lire son dernier "comme une ombre" dont j'entends beaucoup de bien.<br />
Répondre
L
<br /> <br /> Ah je n'avais pas vu qu'elle en avait sorti un autre mais bon, j'ai déjà de quoi faire avec les autres  Bonne<br /> lecture !<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> Pour l'instant je ne lis que des avis plutôt positif sur ce roman...<br />
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L
<br /> <br /> C'est prenant ! Pas un coup de coeur mais une lecture trépidante !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Terrible !!<br />
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L
<br /> <br /> Sympa <br /> <br /> <br /> <br />