
Genre : Manga
Série terminée en deux tomes
Mon avis sur le tome 1
Quatrième de couverture :
Paris, 1940.
Alors que la guerre se rapproche pas à pas, Marion se prépare à interpréter Jeanne d’Arc dans un spectacle qui pourrait changer sa vie.
Un jour, elle fait la rencontre d’une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau et dont le nom est synonyme d’espoir.
Mais face aux sombres machinations qui se trament dans les coulisses du music-hall, Marion parviendra-t-elle à faire entendre sa voix au public ?
(…)
Ce que j'en ai pensé :
Le piège se referme doucement sur Marion.
Le pire, c’est que la jeune fille sent bien qu’il y a anguille sous roche mais elle s’accroche à son rêve : c’est sans doute la chance de sa vie !
Et elle est très loin d’imaginer ce qui se trame derrière son dos.
Le lecteur, lui, le sait et ça m’a fait proprement bondir et sortir de mes gonds !
Aaron a sacrément baissé dans mon estime !
Il a effectivement de quoi se sentir coupable mais, malheureusement, ça ne l’empêche pas d’aller au bout de son plan…
J’étais loin de m’attendre à une telle machination !
Heureusement, les enfants des rues, dont Marion a été la chef, sont là pour veiller sur elle.
Espérons qu’ils arriveront à temps pour mettre un terme à tout cela, avant qu’il ne soit trop tard pour leur amie.
Finalement, dans ce second tome, les rôles s’inversent : les « gentils » se révèlent être des hypocrites sans scrupule alors que Jules, lui, reste fidèle à lui-même.
Loin d’être sympathique, il ne triche pas, ne se fait pas passer pour un autre et semble même éprouver des sentiments pour Marion, qu’il tente de protéger comme il le peut. Il ne se fait aucune illusion sur le monde des artistes. On le sent désabusé et finalement très lucide au vu de ce que l'on sait.
J’ai beaucoup aimé les voir interagir.
Espéranza, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à notre héroïne, apporte un vent de fraîcheur et de légèreté à ce second tome.
Dommage qu’on n’en sache pas beaucoup plus sur elle.
En bref, une jolie petite histoire dans le Paris des années 40, que fait revivre l’auteure à travers ses illustrations détaillées et minutieuses. C’est simple, on s’y croirait et on s’imagine sans mal déambuler dans les rues de Paris !


Le fait que cette série soit constituée seulement de deux tomes est vraiment un plus, un de ses nombreux atouts, outre donc les magnifiques dessins et le personnage de Marion, à qui l’on s’attache immédiatement et pour qui on prend fait et cause.

Cependant, c’est aussi son principal défaut : les autres personnages – Aaron, Jules, Esperanza, les trois enfants faisant partie de la bande de Marion, Julien… - sont quelque peu laissés de côté. Ils manquent de consistance et de matière : j’aurais aimé en savoir davantage sur eux, plus m’attacher à leurs sentiments et ressentis, connaître leur passé également, etc…
L’auteur ne nous fait finalement partager qu’un moment de leur existence, que j’aurais aimé voir prolongé mais c’est aussi une belle preuve de son talent !
J’espère désormais lire d’autres de ses titres !

Cette semaine, retrouvez l'avis des autres participants à la BD de la semaine chez Moka Milla.