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L'Inimitable Jeeves de P.G. WODEHOUSE

Genre : Roman

Cette édition contient :

- L'Inimitable Jeeves

- Allez-y, Jeeves

- Merci, Jeeves

- ça va, Jeeves ?

 

Quatrième de couverture :

Dans une Angleterre éternelle peuplée de jeunes filles énergiques et épuisantes, de tantes redoutables, d’oncles débonnaires et passifs, de toute une galerie de personnages excentriques, domine la figure de Jeeves, le génial et flegmatique majordome du narrateur Bertie Wooster, jeune célibataire oisif et écervelé qui a l’art de se fourrer dans des situations inextricables. (…)

 

Ce que j'en ai pensé :

Sur la quatrième de couverture, que j’ai volontairement coupée car le reste n’apportait pas grand-chose, il est écrit qu’un critique a fait ce « commentaire définitif » : « Il n’y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, ceux qui l’adorent et ceux qui ne l’ont pas lu ». Et bien je dois faire partie de la troisième catégorie : ceux qui l’ont lu ou ont essayé de le lire (par deux fois) et n’accrochent pas plus que ça. J’ai d’ailleurs abandonné L’Inimitable Jeeves. Pourquoi ? L’humour anglais est mon péché mignon, j’adhère à 100%, ce n’est donc pas cela qui m’a dérangée ici. Seulement, j’ai eu l’impression de tourner en rond, de lire toujours la même chose. Les différents chapitres constituent autant d’épisodes mettant en scène Bertie Wooster, jeune homme de la haute société, oisif, parieur invétéré et peu intelligent et son valet, Jeeves, flegmatique, tout en retenue, peu loquace mais aussi peu sympathique. Je lui ai préféré son maître. Enfin, en apparence car justement, on peut se poser la question de savoir qui des deux est véritablement le maître. Bertie ne jure que par Jeeves, il en est totalement dépendant. C’est ce dernier qui le sort de toutes les situations délicates dans lesquelles il se fourre de lui-même ou avec l’aide de son ami, Bingo Little, encore plus stupide que lui et qui tombe amoureux de la moindre jouvencelle qui a le malheur de croiser sa route ! Le seul domaine dans lequel il ose s’affirmer est en matière d’habillement, au grand désarroi de Jeeves et il finit toujours par abdiquer devant les bouderies du majordome… Je n’ai pas lu la préface mais à la lecture, j’ai l’impression que ce livre a d’abord été édité sous forme de feuilletons dans la presse britannique car chaque épisode peut se lire indépendamment des précédents, même s’il y a une certaine continuité. Ce qui m’a fait renoncer c’est qu’ils se ressemblent tous et que j’ai fini par me lasser de cette mécanique monotone qui ne semble aboutir à rien… Deux lectures de cet auteur et deux échecs. Je ne pense pas y revenir…

 

Du même auteur :

Au Pays du fou rire

 

 

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