Titre français : Sacrées sorcières
Genre : jeunesse
Quatrième de couverture (traduction approximative) :
« Ce n'est pas un conte de fées. Ce livre a pour sujet les vraies sorcières », nous dit Roald Dahl dans son introduction. Vous n'y trouverez aucun chapeau pointu noir ou balai. La vérité est beaucoup plus effrayante.
Roald Dahl explique :
« Les vraies sorcières s'habillent avec des vêtements ordinaires et ressemblent beaucoup à des femmes ordinaires. Elles vivent dans des maisons ordinaires et ont des métiers ordinaires ».
N'est-ce pas horrible ? Comment peut-on savoir qui elles sont ? Peut-être qu'une sorcière habite la porte juste à côté de la vôtre. C'est pourquoi ce livre est si important. Plus encore parce qu'une vraie sorcière passe tout son temps à comploter pour s'emparer des enfants vivant sur son territoire. Elle a une totale aversion pour les enfants.
Mais il existe quelques signes que l'on peut repérer, et cette histoire - une histoire surprenante – sur les vraies sorcières d'Angleterre vous aidera à les reconnaître, si vous avez la malchance d'en croiser une. Elle se déroule en Norvège et à l'hôtel Magnificient, à Bournemouth, et met en scène l'une des plus adorables grand-mères et le plus révoltant, monstrueux et surnaturel groupe de « dames » imaginable (…).
Ce que j'en ai pensé :
Comme tous les livres jeunesse de Roald DAHL, j'ai beaucoup aimé, même si ce n'est pas mon préféré. J'y ai retrouvé la magie
propre à l'auteur, sa faculté à nous transporter ailleurs lorsqu'on se plonge dans un de ses écrits. La relation entre le petit-fils et sa grand-mère m'a beaucoup touchée. Leur amour est plus
fort que tout. C'est ce qui m'a le plus marquée : qu'importe les apparences, sa grand-mère l'aimera toujours. J'aurais adoré avoir la même : ne craignant rien ni personne, elle n'en fait qu'à sa
tête mais est toujours là quand il s'agit de protéger son petit-fils. Une vraie dragonne veillant sur sa progéniture d'un œil bienveillant et n'hésitant pas à montrer les dents à qui lui cherche
noise... C'est elle qui va lui apprendre à "détecter" les sorcières car ne vous fiez pas aux clichés répandus de longue date : elles ne portent ni chapeau pointu ni balai. Elles n'ont pas de
verrues sur le nez. Non, elles ressemblent à n'importe quelle femme, ce qui les rend encore plus dangereuses. Le petit garçon de cette histoire (qui en est également le narrateur) va en avoir
confirmation!
Le personnage de la Grand High Witch est excellent. Un régal à lire en anglais, je me demande comment ont été traduits ses
"tics" de langage en français mais je me suis souvent surprise à lire à voix haute car le tout est très imagé et il y a de nombreux dialogues qui donneraient presque envie de "jouer" cette
histoire : je vais me la garder de côté pour la lire à mes filleuls, quand ils seront un peu plus grands : je pense que ça va être très drôle!!!!
J'ai adoré la fin : l'aventure continue...
8/20