Genre : Conte
Quatrième de couverture :
Quel esprit malfaisant fait-il planer son ombre sur la paisible cité d’Aquazuria ? Quel plan machiavélique met-il en péril la
vie de ses habitants ? Ni Louis le boulanger, ni Stanislas le bûcheron, ni même Anselme le chef respecté, ne se doutent qu’ils vont être la proie d’une machination cruelle, orchestrée par la plus
ténébreuse des sorcières…
En nous offrant ce récit, Brigitte Cassette
s’inscrit dans la ligne pédagogique et éducative des éditions À Contresens. Bien qu’appartenant aux légendes, son ouvrage met avec habileté les jeunes lecteurs face à l’une des questions
essentielles de notre temps : le « prix de l’eau ».
Ce que j'en ai pensé :
Il s'agit d'un très beau conte qui nous montre que l'argent ne fait pas le bonheur : suite aux manœuvres de la sorcière Discordante (qui porte très bien son nom!), le petit village d'Aquazuria va perdre sa quiétude, ses habitants vont se replier sur eux-même, devenir méfiants les uns envers les autres. Leur cœur est gangrené par la soif d'or et leur âme corrompue. Comment vont-ils s'en sortir ? Les biens matériels suffisent-ils à nous rendre heureux ? N'y a-t-il pas plus important ? Ils vont malheureusement l'apprendre à leur dépens lorsque l'eau viendra à manquer !
J'ai suivi les aventures des personnages avec bonheur, le sourire aux lèvres devant cette histoire qui nous replonge dans notre enfance, tout en nous interrogeant sur des sujets actuels. Le style soutenu, soigné et fluide et le nombre peu élevé de pages font que le tout se lit très vite !
Merci à Babélio et aux éditions A contresens pour ce partenariat organisé dans le cadre de l'opération Masse critique.
EDIT du 28/02/2011 : J'ai oublié de vous parler des magnifiques illustrations en début de chapître signées Aria PARMENTIER. Esquissées au crayon à papier et jouant sur les effets d'ombre, elles rappellent au lecteur la naïveté et l'innocence de nos dessins d'enfants et sont en parfaite adéquation avec l'histoire... La couverture en est un parfait exemple !