Genre : Policier
Quatrième de couverture :
C’est par le plus grand des hasards qu’Hercule Poirot se trouve à bord de l’Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l’Europe. Alors qu’il est bloqué par la neige au cœur de la Yougoslavie, on découvre, dans l’une des voitures, le corps d’un Américain assassiné à coups de couteau. Le meurtrier se cache forcément parmi les voyageurs… Mais qui de la princesse russe, de l’Américaine fantasque, de ce couple de Hongrois distingués, de ce colonel de retour des Indes ou même du propre secrétaire de la victime a bien pu commettre pareil crime ?
Ce que j'en ai pensé :
Encore une fois, la reine du crime nous offre une intrigue en forme de véritable casse-tête chinois, un sac de nœuds à démêler grâce aux lumières et aux petites cellules crises de notre cher Poirot, qui, comble de chance (ou de malchance pour le coupable ?), se trouve au bon endroit, au bon moment. L’auteur nous présente tout d’abord ses personnages dont la victime, Ratchett, homme d’apparence aimable mais qui déplaît immédiatement au détective : il semble cacher un lourd secret et un caractère beaucoup moins affable qu’il n’y parait. Puis, arrive le meurtre et sa brochette de suspects, c’est-à-dire, tous les passagers de la voiture dans laquelle il se trouve. Poirot va procéder à l’audition des témoins et là, surprise : tous ont un alibi qui se recoupe. Mais alors, qui a tué M. Ratchett, dont on apprend finalement la véritable identité, qui le rend d’autant moins sympathique et ferait presque regretter la présence de notre héros dans le train ? Des questions auxquelles il semble impossible à répondre se posent alors, le mystère s’épaissit de plus en plus au fur et à mesure que l’on tourne les pages, révélant tout le génie de Dame Agatha, qui maîtrise parfaitement son intrigue et entretient savamment le suspense. On se laisse porter par son écriture et même si l’on se surprend à deviner certaines choses (dont je ne suis pas peu fière d'ailleurs ^^, mais je me suis tout de même fait avoir en beauté !), l’identité du coupable reste entière jusqu’à la dernière page et sa révélation se révèle étonnante : le lecteur ne voit – presque – rien venir ! J’ai encore pu admirer le sens de la justice de mon cher Poirot, que j’aime à chaque fois davantage et que l’on voit poindre dans plusieurs de ses enquêtes, ce qui le rend encore plus complexe et attachant !
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